Le
Le W3C, qu’est-ce que c’est au juste ? Une formule magique ? Un code secret ? Que nenni ! Derrière cette appellation peu élogieuse se cache en réalité une véritable histoire, qu’il convient d’abord de raconter si l’on souhaite cerner un tant soit peu le rôle fondamental joué par le W3C (ou World Wide Web Consortium) sur la toile aujourd’hui.
Histoire du web
Comme vous le savez sans doute, tous les sites que l’on trouve sur Internet sont écrits dans un langage appelé HTML. S’il en existe différentes versions, établies au cours de constantes évolutions comme XHTML et HTML 5, c’est toujours ce type de code qui est interprété par nos navigateurs aujourd’hui (Firefox, Safari, Internet Explorer…) pour ensuite être affiché sous forme de page Internet.
Vers le milieu des années 90, alors qu’Internet devient de plus en plus en vogue, de nombreux web designers commencent à vouloir créer des sites plus attrayants, avec des mises en pages se rapprochant de celles que l’on trouve en édition papier. Pour y parvenir, ils manipulent le code html, et l’exploitent de manière peu conventionnelle, détournant ainsi l’utilisation première de certains éléments. L’exemple le plus répandu : les tableaux, qui ne sont plus utilisés pour classer l’information mais pour élaborer des mises en page en plusieurs colonnes. Bientôt, le code produit devient désordonné, à tel point que certains sites sont susceptibles de s’afficher correctement sur un navigateur, mais pas sur d’autres. Et plus la page imaginée est complexe, plus les choses empirent.
En 1994, Tim Berners-Lee (le principal inventeur du world wide web et du langage HTML) fonde le W3C ou World Wide Web Consortium, organisme de standardisation dont la mission consiste à contrôler et faire évoluer le web dans la bonne direction. Aujourd’hui, même si beaucoup de web designers font preuve de professionnalisme en portant haut cette responsabilité, il existe malheureusement encore de nombreux développeurs qui ne sont pas conscients de ces états de fait, et créent des pages d’un autre temps, sans respecter les standards mis en place. Pour saisir les enjeux de cette standardisation, il est bon de rappeler les nombreux avantages d’un site internet « valide » selon les normes W3C.
La réduction de la bande passante
La réduction de la bande passante, d’abord, est un point à ne pas négliger. Car si un site répondant aux normes W3C se veut plus léger, et économise de fait de la bande passante, cela entrainera une réduction de coûts jamais négligeable, surtout dans le cas d’une activité générant beaucoup de trafic.
La séparation du HTML et du CSS
La séparation de la structure (HTML) et de sa présentation (CSS) est également garante d’une meilleure rentabilité, tant il devient simple de modifier l’ensemble des pages en agissant sur les feuilles de style.
Le référencement initial
Le référencement initial, ensuite, est naturellement amélioré puisque le simple fait de respecter les standards implique une manière de coder plus propre, structurée et hiérarchisée, ce qui facilite la lecture syntaxique des moteurs de recherche.
Compatibilité multi-navigateurs
D’autre part, un site répondant aux normes W3C assure non seulement sa compatibilité avec les différents navigateurs présents sur le marché (Firefox, Opéra, Internet Explorer, Safari et Google Chrome) mais sera également compris et correctement interprété par les nouvelles versions à venir, assurant une bonne longévité à votre site web. Une meilleure compatibilité qui s’étend d’ailleurs aux smartphones et tablettes tactiles, permettant de toucher et de satisfaire une cible plus large d’utilisateurs.
Accessibilité du site internet
Enfin, la standardisation W3C a été pensée pour permettre une accessibilité universelle aux contenus du site, rendant ainsi leur consultation possible par des personnes souffrant d’un handicap physique, moteur ou neurophysiologique.
Pour toutes ces raisons, le respect des normes établies par le Consortium apparaît comme essentiel, et c’est pourquoi le cabinet Gtec s’engage à le respecter dans tous les sites d’éditeur logiciel ou autre qu’il crée.